Voici un faire-part dont je suis particulièrement fière, et pour lequel j'ai pris vraiment beaucoup de plaisir à travailler ! Il faut dire que j'avais les conditions idéales : les mariés m'ont donné quelques directives, mais m'ont laissé carte blanche... Les critères : du bleu et du gris, des photos (dont une d'eux deux jeunes), des papillons. Pour le reste, je me suis vraiment fait plaisir,  et je me suis amusée plus que jamais !

Je suis donc partie sur un faire-part bleu, et une première page façon damier, qui alterne photos et textes. J'ai demandé aux mariés de me donner 4 dates importantes de leur histoire de couple. Ils ont choisi le premier jour de leur histoire, le jour où ils se sont installés ensemble, le jour où ils se sont pacsés et le jour où leur fils est né. J'ai travaillé sur la typographie en m'inspirant des tampons qu'on trouve dans les magasins de loisirs creatifs. J'ai ainsi créé 4 cadres gris (argentés brillants en réalité) avec l'intitulé : "Le jour où...". Cette première page raconte une histoire, leur histoire. Au centre, un cadre avec le prénom des mariés, que j'ai fixé avec despetits carrés de mousse 3D pour avoir un peu de relief.

L'intérieur maintenant : pour moi, il annoncerait la suite de leur histoire !... A gauche, le texte, et quelques papillons découpés avec la machine silhouette portrait, puis recouverts d'encre bleue métallisée. A droite, la partie du faire-part que j'ai préféré réaliser.  Une silhouette dessinée sous Gimp (logiciel de retouche d'images gratuit, type Photoshop, certes, moins élaboré mais avec lequel on peut déjà faire énormément de choses !) et vraiment personnalisée à l'image des mariés : je savais que la mariée aurait des talons, une robe au niveau des genoux avec un ruban bleu, une fleur dans les cheveux détachés... J'y ai inséré la phrase "le jour du mariage", en continuité de la couverture du faire-part (mmême typographie), un trait en bas de l'image,  toujours pour retrouver l'esprit des cadres de la couverture, puis j'ai vectorisé et découpé (ou plutôt, la silhouette portrait l'a fait) ce dessin dans le mmême papier argenté. 

Une commande réalisée en quinze jours top chrono, tout compris (création "intellectuelle" du modèle et réalisation) ! Je n'ai jamais été aussi rapide, mais c'est vrai que c'était une petite quantité (10 faire-part) et le fait que je connaissais bien les mariés m'a beaucoup aidé...

Bref, c'est devenu ma commande préférée !

Je reviens sur ma ronde des cadeaux pour vous présenter le plus spectaculaire, celui qui a été offert à la fois pour la ronde, mais aussi pour Noël, à mon oncle. J'ai gardé le meilleur pour la fin, parce que je voulais consacrer à ce cadeau-là un article rien que pour lui ! Soyons honnête : je ne me serais jamais lancée là-dedans si ça n'avait pas été pour lui. Parce qu'il est passionné par l'architecture des cathédrales, parce que je sais qu'il apprécie mes pop-up et divers travaux de découpage, et parce qu'il est sans doute mon plus fidèle lecteur, et celui qui me laisse le plus de commentaires. Bref, pour tout ça, je me suis lancée dans ce monstre de kirigami qui m'a pris entre 25 et 30 heures... et que je n'aurai sans doute plus jamais le courage de refaire ! Place aux photos !

J'ai commencé par découper toutes les pièces du puzzle (en plusieurs fois, pour ne pas m'épuiser dans mon élan !). Ca donne ça :

Ensuite, on suit le schéma de montage qui donne mal à la tête juste à le regarder (pour preuve, une photo !) mais qui, finalement, s'avère être tout à fait compréhensible (si, si, promis !). En assemblant les pièces au fur et à mesure, c'est très clair, mais ça reste un travail hyper minutieux. On crée alors deux petites structures distinctes, l'étape la plus délicate étant de les fusionner (bon, d'accord, c'est un bien grand mot, mais c'est presque ça !). Il faut intercaler l'une dans l'autre...

Quand c'est fait, ta-dam ! On esquisse les pas de la danse de la joie en constatant que 1) c'est beau et ça ressemble vraiment à la cathédrale et 2) ça se plie bien à plat ! C'est magique !

Dernière étape et non des moindres : coudre la maquette de papier (à ce niveau, j'estime que le comparatif n'est pas exagéré !) à un fond (orange pour moi), sur lequel on aura découpé préalablement les lettres "Notre Dame de Paris", puis coller ce fond au dessus de la carte (que j'ai choisi blanc).

Ta-daaaaam (bis) !!! En regardant mes photos je me suis aperçue qu'on pouvait presque détailler le rendu de l'ouverture de la carte, j'ai fait un petit gif animé du coup. Si j'y avais pensé avant je me serais arrangée pour prendre une série de photos exactement depuis le même angle, mais bon, ça donne un bon aperçu quand même. Et la preuve que la carte se referme bien à plat !!

Il s'agit, bien entendu, d'un modèle des éditions lovepaper : cahier de kirigami n°6, spécial origami d'architecture. Je précise que cette carte a été faite entièrement à la main, sans intervention aucune de ma machine Cameo (ça m'aurait pris casi autant de temps de vectoriser le modèle de toute façon... !).