Mon dernier message commence à dater un peu. Je vous présentais une carte de voeux pour la nouvelle année, sans imaginer à ce moment là que 2020 aurait une ambiance si particulière moins de 2 mois plus tard !

Comme beaucoup d'entre vous, je suis confinée à la maison avec mes enfants, et je jongle entre les devoirs de la grande de CE1, les activités d'écriture, motricité, calculs... de la petite de maternelle, les repas, lessives et quotidien de la maison et... le télétravail. Eh oui, une bibliothécaire aussi peut travailler à la maison ! Pas sur tout, évidemment. Le coeur de mon métier reste les collections que nous mettons à disposition de notre public. Mais il y a aussi tout ce travail "invisible" aux yeux de nos lecteurs. La préparation des commandes, ce qu'on appelle la veille documentaire, la mise en place des animations, l'édition et l'analyse des statistiques... Mais il a aussi fallu réinventer, imaginer comment travailler pour avancer dans nos tâches sans être dans nos structures. Et aussi trouver comment rester en contact avec notre public, pour qu'il ne se sente pas oublié au milieu de tout ça !

Le réseau de bibliothèque pour lequel je travaille a une page Facebook et un compte Instagram. Nous nous y montrons donc plus présents encore que d'habitude, avec plusieurs publications par jour. Je propose donc, presque tous les jours (mes collègues peuvent aussi prendre le relais) une activité à faire avec les enfants, à la maison, avec les moyens du bord. C'est l'occasion pour les parents de prendre le temps de faire des activités sympas avec leurs enfants. Et l'occasion pour moi de joindre l'utile à l'agréable : je teste des activités avec les filles, et, si ça fonctionne, je les propose à nos lecteurs !

Je vais donc, de temps en temps (peut-être régulièrement, si je trouve un rythme de croisière entre ce blog et mon télétravail, que pour l'instant je fais aussi le soir après le coucher des filles...), relayer ici les activités que j'ai proposées ! Je commence avec cette fameuse expérience des paillettes, qui a pour but d'expliquer aux enfants comment se propagent les microbes et comment nous en débarasser. C'est une vidéo publiée sur la page Nos p'tits loups s'éveillent, elle rencontre ces jours-ci un immense succès sur Facebook, et ça se comprend : elle montre comment expliquer aux enfants de façon très ludique et imagée, la propagation des microbes. Voici notre version en images :

Dans des périodes comme celle-ci, très anxiogènes, je suis persuadée qu'il faut mettre les mots pour expliquer ce qui se passe aux enfants sans les alarmer. Voilà pourquoi cette expérience est parfaite, elle est très claire, parlante et pas dramatisante.

Et vous, vous l'avez testée ?

Et voici donc... la deuxième unique carte de voeux de l'année. Oui, si je prends ce pli, on est bien d'accord qu'il va falloir revoir l'appellation de ces deux cartes...

Beaucoup de travail de découpe cette fois encore, il faut être patient et minutieux, mais c'est réalisable ! Le pire, ce sont tous ces petits ronds qui composent la partie centrale de la carte, lorsqu'on la déplie :

J'ai pas mal hésité à ajouter l'année (au Posca blanc). C'était suggéré dans le modèle, et je trouvais que sans, ça faisait un peu vide. Je l'ai donc écrite... et j'ai regretté ! Tant pis, une fois que c'était fait, trop tard... !

Il s'agit cette fois encore d'un modèle des éditions Lovepaper, dans leur cahier de kirigami n°23.

Tous les ans je vous dévoile cette fameuse carte que j'envoie pour souhaiter mes voeux à une amie, la seule qui reçoit une carte de ma part... en théorie, parce que j'avais fait une exception à la règle l'an dernier, et à nouveau cette année ! Mais commençons par le commencement, voici donc cette fameuse carte :

C'est un modèle qui demande beaucoup de minutie, il y a de nombreux très petits détails (les fougères, par exemple !). Mais j'aime énormément le rendu. Elle se plie en accordéon.

C'est un modèle du cahier n°27 des éditions Lovepaper. J'ai modifié le texte initial, qui était "joyeuses fêtes" je crois, pour le remplacer par un "bonne année". J'ai pour cela utilisé le logiciel libre de droit (et donc gratuit) Gimp, et la police de caractère The perfect christmas disponible gratuitement sur Dafont !

Je reviens vite pour vous montrer la deuxième "unqiue" carte de 2020... eheh !

En décembre dernier, j'animais un atelier DIY de Noël pour le public de la bibliothèque. Nous étions plusieurs collègues à proposer des ateliers, le but étant que nos lecteurs puissent offrir des cadeaux faits main à Noël. Sympa, comme idée, non ?

L'une de mes collègues proposait un atelier Poésie de papier. J'avais déjà vu passer des créations, sans jamais me lancer encore. A la fin de la journée, elle a proposé de m'initier à la technique. J'ai ainsi fabriqué trois décos pour mon sapin, dont celle-ci :

Le modèle vient du livre Poésie de papier d'Isabelle Guiot-Hullot aux éditions de Saxe. C'est elle qui est à l'origine de ce concept, et c'est vraiment génial, poétique et doux, bref, même le nom est super bien trouvé ! On réalise d'abord le contour, avec de la ficelle en kraft armé, puis une fois obtenue la forme désirée, on la colle sur une feuille de papier. C'est finalement assez simple !

De retour à la maison, j'ai voulu essayer un plus grand modèle, pour l'offrir. Il vient toujours du même livre :

J'ai cette fois utilisé un livre chinois (récupéré dans une boîte à livres !) pour le corps du personnage, et du papier calque pour le nuage.

J'aime beaucoup les modèles proposés dans ce livre, j'en ferai certainement d'autres !

Comme chaque année, j'ai personnalisé les étiquettes cadeaux pour accompagner les paquets offerts à Noël. Cette année, j'ai choisi de les faire en porcelaine froide Wepam (c'est comme la pâte à modeler Fimo, sauf qu'elle sèche à l'air et pas au four). J'ai acheté le kit Larousse L'imprimerie à biscuits. Il contient des minis tampons des lettres de l'alphabet, pour graver tout type de message, initialement sur des biscuits :

Ensuite, j'ai étalé la Wepam et coupé mes formes à l'aide d'un emporte-pièce étoile que je possédais déjà. Il ne me restait "plus qu'à" noter les prénoms. Cette étape est en réalité très longue, parce qu'il faut chercher chaque petite (très petite) lettre qui compose le prénom, la détacher, puis la faire glisser dans la petite barette faite exprès. On "imprime" le prénom, on retire les lettres une à une, et on recommence... Le résutat est très sobre, mais j'étais contente, ça me plaisait bien :

Bon, le hic, c'est que j'ai fait une première fournée d'étoiles, puis emmené le kit au boulot dans l'idée de continuer sur mon temps de pause midi - chose que je n'ai même pas faite. Tout ça pour oublier le tout au boulot et partir en vacances... résultat, un certain nombre d'étoiles n'avait pas le prénom gravé, je l'avais écrit au Posca doré. Plus rapide, mais moins fin et original... mais quand on n'a pas de tête...

Dans tous les cas, les étoiles peuvent ensuite s'accrocher au sapin (et si vous suivez ce blog depuis quelques temps, dans la photo de droite ci-dessous, vous pouvez repérer une étiquette-cadeau d'une année précédente !) : 

Et alors, parce que c'est Noël et que c'est le moment de la magie, il y avait le p'tit truc en plus : la pâte est phosphorescente !!

 Un peu de magie, un peu de lumière, CA c'est vraiment Noël !

Je commence l'année 2020 sur ce blog en vous présentant la toute dernière carte que j'ai découpée !

Elle provient d'un modèle du cahier de kirigami n°27 des éditions Lovepaper. Je l'ai commencée en novembre dernier, sans réaliser qu'il me faudrait autant de semaines pour en venir à bout... ! Elle est extrêmement minutieuse en découpes, ce qui m'a demandé plusieurs heures (mais genre, un nombre démentiel !) de travail. Je l'ai intégralement découpée à la main. Et je ne l'avançais que sur mon temps de pause déjeuner, qui est relativement court, donc je faisais entre 20 et 30 mn de découpes, trois à quatre jours par semaine. A ce rythme, il m'a fallu deux mois pour finir les découpes ! Voilà ce que j'ai obtenu :

Les fleurs de cerisiers sont constituées d'un nombre incroyable de mini trous, j'ai cru ne pas en voir le bout ! Il faut ensuite les assembler au tronc. Petite déception arrivée à cette étape : il faut les coller, alors qu'habituellement les modèles des éditions Lovepaper s'assemblent par des petites encoches, mais sans collage. Je trouvais que c'était un peu moins "magique". Ensuite, les instructions d'assemblage sont extrêmement sommaires, ça manque de photos ou au moins schémas pour indiquer plus clairement comment placer les fleurs. J'ai eu un fort doute. Finalement, quand enfin j'ai terminé, j'ai obtenu un cerisier plutôt joli dans l'ensemble quand même :

Mais même s'il est joli, je n'en suis pas entièrement satisfaite et je trouve que le modèle a de nombreux défauts, il est moins abouti que d'autres pourtant très complexes auxquels je me suis attaquée (je pense, entre autres, à la Cathédrale Notre-Dame). Par exemple, il y a un endroit, au centre du cerisier, qui reste sans aucune fleur ! La photo ci-dessous permet de le voir :

De même, l'arbre n'est pas symétrique, du coup il y a des branches qui sont à nu (à gauche, sur la photo précédente), alors de de l'autre côté, les fleurs tombent beaucoup...

Mais le plus gros problème pour cette carte, c'est le montage final. Dans les précédents cahiers des éditions Lovepaper, on cousait le pop-up à la base de la carte, et pour cela, nous avions l'indication de l'emplacement des deux petits trous où passer l'aiguille. Cette fois, seules deux petites (toutes petites) languettes sont prévues, pour être collées sur la base de la carte. Il n'y a rien qui dit où ni comment coller ces languettes. Je n'y suis donc jamais parvenue... j'ai essayé des choses, mais elles se décollaient ou pliaient lorsque je pliais la carte. J'ai essayé d'obtenir plus d'informations, mais sans succès. J'ai donc fini par couper les languettes, et coudre... sauf que je n'avais pas d'indication pour l'emplacement de la couture, donc mon tronc est de guingois lorsque ma carte est déplilée :

Alors bien sûr, quand on l'ouvre, on ne le remarque pas, ou pas tout de suite, et ça reste une très belle carte ! Mais je suis quand même déçue par ce modèle, qui pourrait pourtant être moins fastidieux avec un peu plus de détails. Malgré tout, je l'ai offerte à mon oncle, le même à qui j'avais fait la fameuse carte Notre-Dame, et le seul pour lequel j'ai le courage de me lancer dans de telles découpes ! Et il l'a beaucoup appréciée.

 Je termine ce premier long article par une vidéo de cette petite carte, qui ferme bien à plat, la preuve !

Merveilleuse année à vous tous qui lisez ces lignes, qu'elle soit créative et pleine d'envies et de projets !

25 décembre : les filles le savaient, Tobie repartirait dans la nuit. Le père Noël, en déposant les paquets, reprend ses lutins !

Mais, quand même, au réveil, Matilda est allée vérifier qu'il n'était vraiment plus là. Avant de partir, il avait déposé un petit mot dans le sapin :

Et puis, plusieurs fois dans la journée, Matilda m'a demandé quand Tobie reviendrait. "Après mon dodo de cette nuit ?". J'ai tenté plusieurs réponses pour qu'elle comprenne bien que ça allait être un peu long, et ce qui semble l'avoir le mieux aidé à visualiser, c'est : "il faut d'abord que tu sois en moyenne section, et ensuite il reviendra".

On l'aime décidément beaucoup ce lutin... on a déjà hâte de le retrouver !

24 décembre : dernière blague de Tobie, puisqu'il repartait la nuit suivante ! Il s'est amusé avec du papier crépon et du masking tape...  C'est ainsi que Matilda a découvert un rideau de bandelettes vertes et blanches devant sa porte de chambre :

Wendy aussi, mais le lutin s'est montré plus coquin encore (sans doute avait-il remarqué que Wendy dormait d'une traite toute la nuit, alors que Matilda, malade, appelait ses parents à la rescousse dans la nuit : il s'est dit que ce serait compliqué pour les parents d'entrer dans la chambre sans tout démonter !)

D'abord, les filles n'ont pas cru à une blague du lutin, mais à une blague de leurs parents, parce qu'elles n'ont pas vu Tobie dans les parages ! Et pourtant, il était bien là, notre lutin : perché en haut de la bibliothèque, juste à côté de la porte de chambre de Matilda. L'aviez-vous vu ?

23 décembre : Tobie aime se déguiser, nous l'avions découvert l'année dernière.

Cette année, il a certainement remarqué la passion toute nouvelle de Wendy pour Harry Potter, et s'est lancé dans un remake plutôt chouette :

Notre Tobie a le souci du détail, et n'a rien oublié pour parfaire son imitation :